samedi 10 avril 2010

(K)rappy kitty

In the mood for nostalgie !

En plein période d'auto-haine (haine envers moi-même donc), mes pensées se tournent vers la petite chose poilue qui, certes, me réveillait à 6h30 tous les matins (blasphème ultime) mais m'a apporté bien plus que prévu. Et je ne parle pas des poils perdus en route !
Retrouvons le temps d'un article le côté nombriliste annexé à un blog (sans oublier l'esprit d'ouverture sur la fin, histoire que vous vous sentiez TOUS concernés).

Contexte : J'étais en colocation l'an dernier avec un garçon adorable mais tête en l'air, irresponsable sur certaines choses et surtout : EGOISTE !

Je le cite début Juin 2008 :

"Lolo, s'teuplééééé, ça te dit pas qu'on ait un chat ??"


Moi (parce que je suis une fille responsable mine de rien) : "On en reparle à la rentrée mais je te demande de bien prendre en compte que l'on divorce à la fin de l'année, qu'un chat équivaut à des problèmes, de l'argent et que c'est pas un jouet qu'on balance comme ça :"


Sur le coup, j'ai pensé que s'il disait oui, il deviendrait un mec responsable et que même si c'était pas le cas, je le ferais culpabiliser et réfléchir à chacun de ses actes. Bref, en le pensant humain, je croyais détenir un certain ascendant sur lui. Mal m'en a pris.

Octobre 2008 (histoire de lui laisser le temps de la réflexion), Dexter, 2 mois, débarque dans nos vies routinières :


Malgré tous ses petits défauts (il pisse partout, miaule à 7h du mat' si vous n'êtes pas levés et court/saute/vole pour vous faire tomber), moi qui achevait à peine ma période de deuil pour mon ancien chat-qui-n'est-pas-mort-je-le-sais et mon poisson, je me suis prise d'affection pour cette petite boule de poil aux yeux verts (de toute manière, à partir du moment où j'ai du me battre comme une lionne pour ne pas qu'on l'appelle D'artagnan, un lien particulier s'est tissé entre nous !). J'ai évidemment cru qu'il en était de même pour mon coloc' puisque je l'ai surpris de nombreuses fois accroupi devant le chaton à baragouiner des "areuh areuh, c'est le fifils à son papa" et dans mon langage, ça veut dire "tu es chou, je t'aime toi et moi, c'est pour la vie".

Et au fil du temps, une angoisse s'est lentement infiltrée dans mon esprit. Les babillages de ce monsieur étaient toujours là mais cette fois-ci, fortement contrebalancés par de violents jurons, des punitions injustifiées (de mon point de vue donc j'ai forcément raison !). Ajoutez à cela l'argent que l'on dépense en bouffe et vétérinaire, les endroits localisés où monsieur Dexter a ses petites habitudes pour faire ses besoins (et il ne s'agit pas de la litière mais bien des vêtements de A., avouez-que les chatons sont perspicaces), secouez le tout et vous obtenez le point de non-retour, la phrase qu'il m'a balancée calmement et sans aucune honte 3 mois après son arrivée (oui, c'est un rapide) :

"C'est simple, si je VEUX pas l'assumer, il sera à la rue ou à la SPA"


Aaaaaaaaaaah mais aaaaaaaaaaaaah mais bordeeeeeeeel !!

Bon à savoir : Avant qu'on ne l'adopte, il était convenu (car mes parents sont racistes des animaux) qu'à notre séparation, le chat irait vivre chez les parents de môssieur qui avait eu une blague de très mauvais goût ce jour là :

Moi :" Et l'an prochain, il va où vu qu'il peut pas venir chez moi ?"


Lui (hyper sérieux) : "Ben on le laisse dans la rue, il se débrouillera !"


Moi : "Tu plaisantes, j'espère ?"


Lui :"...Oui bien sûr"

Tu me prends pour une gourde ?

Me voici face au fait accompli. J'avais participé aux frais de vétérinaire, la bouffe, le nettoyage, l'éducation. Je m'étais suis prise d'affection pour lui, regrettant de ne pouvoir le prendre avec moi mais c'est ainsi. Et lui en profitait pour me poignarder et me faire bien comprendre que si je le prenaispas, Dex aurait de fortes chances de finir sa (courte) vie dans la rue comme un CSDF (chat sans domicile fixe). En même temps, mon coloc ne rechignait jamais pour accomplir les tâches les plus ingrates (il s'était porté volontaire pour la mission suicide de la litière), donc il devait y avoir quelque chose qui m'échappait dans cette histoire car je ne lisais aucune trace de culpabilité lorsque j'assenais à chaque fois qu'il râlait, qu'il avait voulu un chat et donc devait l'assumer !

Mon ancien coloc' n'a pas un mauvais fond je le sais, mais je pense aussi qu'il considèrait Dexter, non pas comme un être vivant à part entière, mais bien comme un jouet bruyant ici pour le distraire et lui filer son quotat de câlin quand il était célibataire et rien d'autre ! Alors question à moi-même, que devais-je faire ?

- Tuer A. pour m'avoir mise dans cette situation et m'enfuir avec Dexter en me mettant mes parents à dos (à savoir qu'ils vont me couper les vivres très certainement !) ?

- Tuer A., toujours pour la même raison, et ramener Dex à la maison familiale en subissant les reproches de mon père jusqu'à la fin de ma vie ?

- Tuer A., ne pas prendre le chat mais tâcher de lui trouver un foyer aimant (mais je l'aime moi ><) ?

Toute cette grosse surexposition de ma vie pour vous demander de bien réfléchir lorsque vous savez que la décision va influencer une bonne partie de votre vie ! Au final, sachez que Dexter nous a quitté (non, il n'est pas mort malgré une chute vertigineuse de deux étages) pour la Vendée, dans une famille cool visiblement. Pour ma part, je suis relativement fière de découvrir que j'ai un coeur (n'en déplaise à Félix) et que je ne suis pas du genre à abandonner lâchement devant une difficulté.

SAUVONS LES BEBES PHOQUES ET DEXTER !!

samedi 27 mars 2010

(K)rappy me. But who I am ?

L'émotion à l'état pur version Nikon


Non, les appareils photos ne ressentent rien, n'en déplaisent à certaines personnes. En revanche, la nouvelle pub de la marque en question a ce petit-je-ne-sais-quoi de sincérité (alors que c'est de la pub hein !) qui vous laisse pantois, larme à l'oeil pour ma part quand les 5 dernières secondes arrivent, mais je suis pas si guimauve, on dira donc que c'est la faute au Iodum.

D'où...

SPOT TV NIKON COOLPIX 2010 ('tain on est déjà en 2010 ?)

"Je suis"


Musique : "Welcome Home" de Radical Face

Agence : Jung Von Matt
Réalisateur : Ralf Schmerberg

L'intérêt est de nous placer en tant que "héros" de notre propre vie. La pub présente donc nos grands moments, tous différents selon la personne et finit par poser la question, ô combien pertinente, "Et vous qui êtes-vous avec Nikon ?". Attention, l'achat de l'appareil vous apportera une réponse éphémère du genre "Je suis un photographe pardi" ou bien "Je suis plus pauvre de 249,99 euros". Les instants quotidiens présentés ici sont très divers et fugaces mais ils parviennent à faire passer un joli sentiment de spontanéité et l'apparition de Robbie Williams en fin de pub file l'impression que rien de tout ça n'est un fake mais du vrai du pur et du dur. But atteint donc pour filer aux amateurs l'envie d'illustrer les couleurs de leurs petite vie (car pour la pub, la plupart ont été faits à partir des appareils en question) et la campagne est diffusée dans toute l'Europe. Musique très jolie et je tiens à souligner que j'ai une belle moyenne d'une séquence émotion (comprendre larmichette) sur 3 visionnages de cette pub. Et j'améliore mon score à chaque fois !

"Je suis" clairement la boulish qui mord sans sourciller dans le piment avant de crever sur place dans d'atroces souffrances (déjà arrivé, surtout qu'après je me frottais les yeux. Aha.)

samedi 20 mars 2010

(K)rappy Hellfest

Je suis ligérienne et j'ai tout un tas de raison d'être fière de ce que je suis ! En voici une :

HELLFEST




Hellfest Summer Open Air est un festival de musique français, crée en 2006 et reprenant à la base le concept du festival Furyfest. Le festival dure trois jours et se déroule à Clisson en Loire-Atlantique. On y voit donc de nombreux groupes essentiellement métalleux parfois plus penché punk. Les programmations variées permettent aux férus et aux amateurs du genre de se rencontrer sur fond de musique underground. Par ailleurs, le Hellfest est à ce jour le plus important festival de musiques actuelles (toutes musiques confondues) en Pays de la Loire

Avant toute chose, il est bon de savoir que je ne suis pas engagée politiquement (si ce n'est envers moi-même, voire ma propre personne), que je ne suis ni croyante ni athée mais totalement dévouée au culte du Roi des Lutins (bientôôôôt) et que j'aime la bière et le métal mais c'est comme tout, c'est avec modération pour l'une et ça dépend des groupes pour l'autre.

Et voici la raison de cet article : Christine Boutin, Présidente du parti chrétien-démocrate mouvement politique rattaché à l'UMP, a adressé une lettre* virulente au Président de Kronenbourg (la marque de bière donc) lui enjoignant de ne pas reconduire son sponsoring au festival Hellfest. Je vous cite les passages les plus croustillants.

"Pour faire sa promotion [du festival Hellfest], des affiches figurant un homme au physique satanique avec des crocs sanguinolents sans équivoque sont apposées depuis quelques jours dans de très nombreux lieux à fortes fréquentations publiques comme les gares ou les grandes surfaces. Ce visuel ne peut que choquer les enfants obligés de subir cette publicité d’une violence morbide rare. Alors qu’il est de plus en plus avéré que ce type de manifestation peut influencer négativement des jeunes en fragilités psychologiques au point de les amener à poser des actes graves et violents, est-il pertinent d’associer l’image de votre groupe à un festival qui promeut et véhicule la culture de mort ? N’est-ce pas en totale contradiction avec la mission de la Fondation Kronenbourg qui est de soutenir des manifestations qui « génèrent un mieux vivre ensemble » ? Monsieur le Président, je vous demande de bien vouloir prendre la mesure de la gravité de votre soutien à de telles organisations et de cesser de financer ce festival."

Auparavant (j'vous la fais courte hein, mais je vous enjoins à aller suivre l'affaire de plus près pour plus d'infos), P. de Villiers, lors du meeting de l'UMP de Mars dernier, était venu au parc des expos de la Beaujoire avec F. Fillon pour soutenir C. Béchu, candidat UMP aux régionales et avait déjà affirmé que "[leurs] valeurs ne sont pas celles qui poussent le CG actuel (PS) à financer un festival sataniste".

Outre ce déchaînement politique en quelques jours sur le festival, c'est un beau crachat sur la culture et l'ouverture d'esprit, il n'y a pas d'autres mots.

Non seulement, ces personnes (ne jouons pas leur jeu, je ne vais pas attaquer TOUS les chrétiens-démocrates ou tous les UMPistes sur de simples clichés) consolident une image désastreuse et injustifiée de ce festival alors qu'ils n'y ont jamais mis les pieds mais l'attaque est si grossière et ridicule qu'on ne peut s'empêcher d'être effaré.



Sataniste ? Parce qu'un type avec des cheveux longs a des crocs (mais où ça d'ailleurs ?) avec un peu de sang dessus ? Que dire d'un type aux cheveux longs clouté sur une croix et transpercé d'une lance ? Que dire des églises qui ont au moins une fois une représentation du diable dans leurs locaux ?

Un festival où il est avéré qu'il pousse à la violence ? Des témoins, des actes, des études scientifiques que sais-je mais montrez-le moi Madame Boutin par pitié !

Certes, on peut considérer cela violent pour des enfants se baladant dans la rue, mais pas la peine d'être hypocrite : ce sont souvent ces mêmes enfants qu'on laisse devant le JT de 20h, là où la Une est consacrée généralement aux attentats suicides et autres.

Monsieur le patron de la bière Kronenbourg, si votre slogan est " un mieux vivre ensemble", je vous rassure, vous n'auriez pu choisir un meilleur festival dont le rayonnement dépasse tout bonnement les frontières nationales (ce dont nous devrions être fiers).

J'y suis allée deux fois, sans être une férue de métal ou même de festival, mais j'avais des interviews de calées et des amis à accompagner (oui, des purs, des durs, de vrais serial killer, l'un d'eux a même des lunettes, vous imaginez oO ?). J'ai trouvé (et c'est toujours d'actualité) que c'était le festival le plus "socialement" agréable. Les festivaliers étaient tous mêlés, connaisseurs et ignares comme moi, discutant des groupes de la musique, de la bière, de la vie, de l'amour (quand vraiment, beaucoup de bière il y avait). Lors des concerts, c'était respect et vraie communion. J'ai souvenir d'un grand gars, Benoît dit "le tueur sanguinaire vampirique de mamie (> blagouse !) qui me prit sur ses épaules pour que je puisse voir la scène. Quand aux artistes interviewés, tous se baladant avec trois flingues, un pitbull et les 10 commandements pour vénérer Satan, ils n'étaient jamais en retard, toujours heureux et souriants et pas snobs.

Dans une moindre mesure, on ne crache pas sur les Transmusicales de Rennes qui, sur un plan social, font beaucoup moins ouverts que ce soit au niveau des festivaliers ou des groupes.

Alors oui, en apparence, les métalleux peuvent effrayer. C'est vrai quoi, ils ont des cheveux longs, ils sont pâles et ils ont des clous dans leurs casquettes tout en fuyant le soleil. A l'inverse, le mouvement classique pourrait en effrayer plus d'un (Merde, des gars en tutu oO). Certaines chansons font l'apologie de la violence. Mais dans le rock aussi, le fond sonore est juste plus doux. Ou alors prenez Twilight qui sublime le suicide sur fond d'histoire romantique. Le métal, ça beugle ? Ben, il en faut pour tout les goûts, certaines musiques actuelles chuchotent après tout.

RDL, c'est tellement vrai !! Hellfest est un pur ramassis de graine de voyous ultra-violent, vénérant le Mal et ses démons et crachant sur les tombes...

C. Boutin se permet donc ici de critiquer, d'attaquer violemment un festival sans y avoir posé un seul doigt de pied, se basant sur des clichés à la peau dure et infondés et montrant donc un certain irrespect pour la culture en général et l'ouverture d'esprit, sans parler de la liberté d'expression. Maigre consolation, l'attaque a été si peu subtile que les partis concernés en ont pris dans la patate.

RDL, je ne veux pas grandir si c'est pour se montrer aussi immature et ridicule...

Longue vie au Hellfest !



* Lettre de Christine Boutin
http://www.partichretiendemocrate.fr/index.php/festival-hellfest--lettre-de-c-boutin-au-pdg-de-kronenbourg

dimanche 7 mars 2010

(K)rappy Bugs bunny



Avis aux méchants, à ceux qui n'hésitent pas à rire à gorge déployée du malheur des autres, à ceux qui font semblant d'aider une petite vieille pour finalement la pousser dans les escaliers, bref...aux fans de l'humour noir !

Ceux-là peuvent (et doivent) connaître la série dont je vais parler, pour les autres, sachez que c'est interdit aux premiersdegrésards (comprendre ceux qui ne saisissent pas le second degré et ceux qui suivent) et aux moins de 18 ans (c'est sérieux, le site officiel met la signalétique).


THE BOOK OF BUNNY SUICIDES : LITTLE FLUFFY RABBITS WHO JUST DON'T WANT TO LIVE ANY MORE



Le titre est très explicite, isn't it ? Traduit littéralement, ça veut dire le livre des suicides de lapins : les petites peluches ne veulent juste plus vivre. TBOBS est une collection de bulles très célèbre réalisée par Andy Riley mettant en scène un, voire des, lapins cherchant par tous les moyens à leurs dispositions (et RDL sait qu'il y en a) à mettre fin à leur vie. Humour noir quand tu nous tiens, on aime ou on aime pas !

Evidemment, j'adore. Le graphisme sobre, souligné par un trait simple et une absence de couleur, fait ressortir le caractère burlesque et profondément absurde de chaque situation. Vous voulez vous suicidez prochainement ? Sachez que chaque objet du quotidien peut écourter une vie pleine d'espoir comme une poignée de porte ou un lecteur DVD. Finies les emmerdes avec le banal couteau ou cachet de somnifère place à l'Aquarium de requin ou la fusée Ariane (mais oui !). Certaines tentatives avortent parfois mais les lapins sont tenaces et déterminés, tels des lapins suicidaires et mignons qu'ils sont.

Mais Andy Riley (qui est britannique, mais ça ne m'étonne pas) sait bien que ce qui fait le plus rire, ce sont les références historiques, religieuses et culturelles, notamment cinématographiques. Je pourrais citer une scène de Docteur Folamour de Stanley Kubrick mais en voici une plus parlante (et si drôle) :



Bref, on pourrait croire que le filon s'épuise mais son auteur se renouvelle malgré deux trois petits cartoons un peu ratés mais sur un recueil entier, c'est que dalle. Et puis, n'oublions pas ! L'intérêt de ces sketch viennent quand même du fait qu'on ne comprend pas immédiatement la tentative débile et qu'on doit s'y reprendre à deux fois avant de saisir (et imaginer la fin souvent sanglante) la stratégie mise en place par le lapin. Parlons-en du lapin, ce héros. Inexpressif au possible (je suis désolée, mais les lapins sont très expressifs dans la vraie vie, regardez-les droit dans les yeux la prochaine fois avant de le servir avec des carottes !) mais si décidé dans sa quête de l'Amooooort (0h24, jeu de mot minable, tout.va.bien) qu'il en est hilarant. Souvent seul, parfois soudé face à l'adversité qu'offre la vie, il parvient à atteindre son but à chaque fois grâce à une intelligence hors norme et une bonne dose d'imagination.


Premier recueil publié le 27 Octobre 2003, il a bénéficié d'un immense succès et du bouche à oreille sur la toile, en inspirant certains mais surtout, en s'offrant une seconde série intitulée Return of the Bunny Suicides en 2004 ainsi qu'une édition spéciale, The Bumper book of Bunny Suicides et autres produits dérivés (cartes, calendrier...).

On m'aura peut-être traitée de mauvaise langue au début lorsque je me moque des gens ne comprenant pas les différents types d'humour mais pour l'anecdote, sachez qu'une mère* dans l'Oregon (USA) a refusé de rendre l'exemplaire que son fils avait emprunté à la bibliothèque, disant qu'elle préférait le brûler.


Elle peut brûler ce qu'elle veut pour ma part, du moment qu'Andy Riley continue de me régaler de ses cartoons.

Site officiel d'Andy Riley : http://www.misterandyriley.com/

© Toutes les images sont la propriété d'Andy Riley

* Oregonlive.com

www.oregonlive.com/news/index.ssf/2008/10/ore_mom_wont_return_bunny_suic.html#post

jeudi 4 mars 2010

(K)rappy snow white



J'aime bien les pubs. C'est comme des courts-métrages mais genre, mégaméga, courts. Du coup, y a une chance sur deux que ça vous passe complètement au-dessus, que ça vous fasse bien marrer ou que vous vous interrogiez bêtement sur sa nullité (sachez que rien que cette action vous plonge dans l'engrenage de la pub).

Depuis quelques temps, ça devient de plus en plus burlesque, coloré et fantasque comme un joli bonbon acidulé ou encore le dernier Peter Jackson, Lovely Bones. Depuis quelques années, la musique a également une place prépondérante dans ce domaine, notamment grâce à Apple qui en a fait sa marque de fabrique.

D'où...

SPOT TV ORANGE 2009

"Et si Noël durait plus qu'un Noël ?"



Musique : "Christmas is A-Coming (Chicken Crows at Midnight)" de Leadbelly

Agence : Publicis Conseil
Réalisateur : Frédéric Planchon
Production : Irène

Outre le fait que moi, occidentale, je n'imagine pas Noël en été ou encore me balader en short alors qu'il neige, la chanson ajoute une petite touche de douceur et d'énergie. L'idée est bien trouvée, sachant qu'une majorité de gens aiment Noël, synonyme de famille, bonne bouffe et cadeaux (barrez la mention inutile), que les batailles de boules de neige nous renvoient à notre enfance soi-disant la période joyeuse (je me méfie, certains n'aiment ni Nawel, ni leur enfance, les fouuuuus !!). La musique est à la fois entraînante et suffisamment douce pour vous plonger dans une agréable nostalgie (quand elle passait, un sourire de niaise bubble gummy apparaissait comme par magie sur mon visage avant de disparaître, comme par magie aussi, devant la pub Destop qui suivait). Bref, Orange ne me plaît pas toujours mais sur ce coup-là, c'est un bon choix.

(K)rappy dream, part ouane


Il y a un an tout pile, LE voyage de ma courte vie prenait fin dans des larmes (intériorisées, hein, parce que pleurer dans l'avion, c'est soit la honte, soit suspicieux et dans notre société actuelle, dangereux.).

JAPONISANT



Il y a un an tout pile, je quittais Tokyo pour revenir en France. D'abord, je tiens à remercier mes parents de m'avoir mise au monde et surtout mon Senseï pour m'avoir offert le toit et l'opportunité d'aller là-bas.

Et RDL sait que j'en voulais du Japon. J'appartiens à la génération Club Dorothée et quand j'étais très jeune, j'avais encore cette curiosité et cette soif de découvrir, décuplée au collège grâce à la rencontre avec mon Senseï et noyée à la fac dans un verre de whisky coca. Si vous la retrouvez...

Bref, une bonne grosse passion pour le pays du Soleil Levant, sa culture, sa nourriture et ses traditions. Vous savez, quand on est plus jeune, on a toujours tendance à dire « Moi, un jour, je ferais le tour de la Lune », « Moi, un jour, je me ferais percer les tétons », ou encore « Moi, un jour, je mangerais 10 ranch burgers en 5 mn », en y croyant toutefois seulement 1/10ème, voire parfois que dalle.

Le Japon et moi, c'était ça. 21 ans à gueuler sur tous les toits qu'un jour, j'irais et que tous les pandas s'inclineront devant moi et que personne, pas même Steven Seagal, ne m'en empêcherait. A ceux qui ne l'avaient pas encore compris, la première partie de mon rêve s'est réalisée (la seconde ne tardera pas, je le sais). Et sans aucune appréhension.

Billet en poche (pris 5 mois avant, 700 euros, aller-retour), c'est parti pour un bref résumé qui, à défaut de lui rendre hommage, m'arrachera quelques larmes de nostalgie.

Arrivé à l'aéroport de Tokyo, votre première seconde se transforme vite en minute moitiée cauchemardesque. Bien sûr, les kanjis sont sous-titrés en anglais et le personnel parle (ou comprend mon baragouinage) un très bon anglais. Mais vous vous doutez vite que dehors, dans cette jungle urbaine que vous apercevez au-delà des vitres, c'est pas pareil. Un train spécial s'occupe donc de vous rapatrier dans le centre-ville. Il est méga-clean, genre propre de chez propre, avec des sièges de toutes les couleurs pour faire joli. Ah non, la feinte ! C'est pas pour faire joli, il y a ceux réservés pour les personnes dites fragiles et il y a les autres. Et personne ne va transgresser cette loi de moralité. J'ai tenté involontairement de le faire dans un train quasiment vide et une vieille dame m'a fait un discret signe du doigt avec un sourire aussi vite pour me montrer mon erreur. Pendant 7 secondes et demi, je me suis sentie terroriste...


To be continued...

lundi 11 janvier 2010

(K)rappy New Year


2010





Nouvelle année cinéma (et oui c'est surtout ce que ça m'inspire !)

Et avant de me plonger dans le passé d'abord le futur !

2010, année des délices, des trucs qui vont devenir (cu)cultes et d'autres moins.

Personnellement, voici les quelques raisons qui font que je vais tenter de rester en vie pour cette année :

Black Dynamite (13 Janvier 2010)
Wolfman (10 Février 2010)
From Paris with Love (17 Février 2010)
Shutter Island (24 Février 2010)
Inception (21 Juillet 2010)


Parlons des suites à présent dont certaines auraient mérités une bonne place là haut et d'autres, beaucoup plus bas :

Iron Man 2 (28 Avril 2010)
Twilight 3 : Hésitation (7 Juillet 2010)
Harry Potter et les reliques de la mort (épisode 1) (24 Novembre 2010)
Le monde de Narnia : L'odyssée du passeur d'Aurore (8 Décembre 2010)
Tron Legacy (15 Décembre 2010)

Animations

Shrek 4 (30 Juin 2010)
Toy Story 3 (14 Juillet 2010)


Remake/Adaptation

Sherlock Holmes (3 Février 2010)
Le choc des Titans (7 avril 2010)
Robin des Bois (19 mai 2010)
Alice aux Pays des Merveilles (7 Avril 2010)
Piranha 3D (5 mai 2010)
Prince of Persia : Les Sables du temps (19 mai 2010)

J'aurais pu parler de plein d'autres films évidemment mais on ne peut pas tout avoir dans la vie alors je choisis ceux qui vont me plaire et ceux sur lequel je vais prendre mon pied quand je vais les descendre.
Pour information, je ne mets pas de films tragique ou d'horreur parce que je préfère les mater sur ma TV pour chialer ou flipper comme une buse sans honte. Parce que rien ne vaut l'intimité.

Allez ma bonne résolution de cette année (vous savez, celle qu'on ne va pas tenir !!) : Tous les voir !