samedi 27 mars 2010
(K)rappy me. But who I am ?
samedi 20 mars 2010
(K)rappy Hellfest
dimanche 7 mars 2010
(K)rappy Bugs bunny
Ceux-là peuvent (et doivent) connaître la série dont je vais parler, pour les autres, sachez que c'est interdit aux premiersdegrésards (comprendre ceux qui ne saisissent pas le second degré et ceux qui suivent) et aux moins de 18 ans (c'est sérieux, le site officiel met la signalétique).
THE BOOK OF BUNNY SUICIDES : LITTLE FLUFFY RABBITS WHO JUST DON'T WANT TO LIVE ANY MORE
Le titre est très explicite, isn't it ? Traduit littéralement, ça veut dire le livre des suicides de lapins : les petites peluches ne veulent juste plus vivre. TBOBS est une collection de bulles très célèbre réalisée par Andy Riley mettant en scène un, voire des, lapins cherchant par tous les moyens à leurs dispositions (et RDL sait qu'il y en a) à mettre fin à leur vie. Humour noir quand tu nous tiens, on aime ou on aime pas !
Evidemment, j'adore. Le graphisme sobre, souligné par un trait simple et une absence de couleur, fait ressortir le caractère burlesque et profondément absurde de chaque situation. Vous voulez vous suicidez prochainement ? Sachez que chaque objet du quotidien peut écourter une vie pleine d'espoir comme une poignée de porte ou un lecteur DVD. Finies les emmerdes avec le banal couteau ou cachet de somnifère place à l'Aquarium de requin ou la fusée Ariane (mais oui !). Certaines tentatives avortent parfois mais les lapins sont tenaces et déterminés, tels des lapins suicidaires et mignons qu'ils sont.
Mais Andy Riley (qui est britannique, mais ça ne m'étonne pas) sait bien que ce qui fait le plus rire, ce sont les références historiques, religieuses et culturelles, notamment cinématographiques. Je pourrais citer une scène de Docteur Folamour de Stanley Kubrick mais en voici une plus parlante (et si drôle) :
Bref, on pourrait croire que le filon s'épuise mais son auteur se renouvelle malgré deux trois petits cartoons un peu ratés mais sur un recueil entier, c'est que dalle. Et puis, n'oublions pas ! L'intérêt de ces sketch viennent quand même du fait qu'on ne comprend pas immédiatement la tentative débile et qu'on doit s'y reprendre à deux fois avant de saisir (et imaginer la fin souvent sanglante) la stratégie mise en place par le lapin. Parlons-en du lapin, ce héros. Inexpressif au possible (je suis désolée, mais les lapins sont très expressifs dans la vraie vie, regardez-les droit dans les yeux la prochaine fois avant de le servir avec des carottes !) mais si décidé dans sa quête de l'Amooooort (0h24, jeu de mot minable, tout.va.bien) qu'il en est hilarant. Souvent seul, parfois soudé face à l'adversité qu'offre la vie, il parvient à atteindre son but à chaque fois grâce à une intelligence hors norme et une bonne dose d'imagination.
Premier recueil publié le 27 Octobre 2003, il a bénéficié d'un immense succès et du bouche à oreille sur la toile, en inspirant certains mais surtout, en s'offrant une seconde série intitulée Return of the Bunny Suicides en 2004 ainsi qu'une édition spéciale, The Bumper book of Bunny Suicides et autres produits dérivés (cartes, calendrier...).
On m'aura peut-être traitée de mauvaise langue au début lorsque je me moque des gens ne comprenant pas les différents types d'humour mais pour l'anecdote, sachez qu'une mère* dans l'Oregon (USA) a refusé de rendre l'exemplaire que son fils avait emprunté à la bibliothèque, disant qu'elle préférait le brûler.
Elle peut brûler ce qu'elle veut pour ma part, du moment qu'Andy Riley continue de me régaler de ses cartoons.
Site officiel d'Andy Riley : http://www.misterandyriley.com/
© Toutes les images sont la propriété d'Andy Riley
* Oregonlive.com
www.oregonlive.com/news/index.ssf/2008/10/ore_mom_wont_return_bunny_suic.html#post
jeudi 4 mars 2010
(K)rappy snow white
(K)rappy dream, part ouane
JAPONISANT
Il y a un an tout pile, je quittais Tokyo pour revenir en France. D'abord, je tiens à remercier mes parents de m'avoir mise au monde et surtout mon Senseï pour m'avoir offert le toit et l'opportunité d'aller là-bas.
Et RDL sait que j'en voulais du Japon. J'appartiens à la génération Club Dorothée et quand j'étais très jeune, j'avais encore cette curiosité et cette soif de découvrir, décuplée au collège grâce à la rencontre avec mon Senseï et noyée à la fac dans un verre de whisky coca. Si vous la retrouvez...
Bref, une bonne grosse passion pour le pays du Soleil Levant, sa culture, sa nourriture et ses traditions. Vous savez, quand on est plus jeune, on a toujours tendance à dire « Moi, un jour, je ferais le tour de la Lune », « Moi, un jour, je me ferais percer les tétons », ou encore « Moi, un jour, je mangerais 10 ranch burgers en 5 mn », en y croyant toutefois seulement 1/10ème, voire parfois que dalle.
Le Japon et moi, c'était ça. 21 ans à gueuler sur tous les toits qu'un jour, j'irais et que tous les pandas s'inclineront devant moi et que personne, pas même Steven Seagal, ne m'en empêcherait. A ceux qui ne l'avaient pas encore compris, la première partie de mon rêve s'est réalisée (la seconde ne tardera pas, je le sais). Et sans aucune appréhension.
Billet en poche (pris 5 mois avant, 700 euros, aller-retour), c'est parti pour un bref résumé qui, à défaut de lui rendre hommage, m'arrachera quelques larmes de nostalgie.
Arrivé à l'aéroport de Tokyo, votre première seconde se transforme vite en minute moitiée cauchemardesque. Bien sûr, les kanjis sont sous-titrés en anglais et le personnel parle (ou comprend mon baragouinage) un très bon anglais. Mais vous vous doutez vite que dehors, dans cette jungle urbaine que vous apercevez au-delà des vitres, c'est pas pareil. Un train spécial s'occupe donc de vous rapatrier dans le centre-ville. Il est méga-clean, genre propre de chez propre, avec des sièges de toutes les couleurs pour faire joli. Ah non, la feinte ! C'est pas pour faire joli, il y a ceux réservés pour les personnes dites fragiles et il y a les autres. Et personne ne va transgresser cette loi de moralité. J'ai tenté involontairement de le faire dans un train quasiment vide et une vieille dame m'a fait un discret signe du doigt avec un sourire aussi vite pour me montrer mon erreur. Pendant 7 secondes et demi, je me suis sentie terroriste...
To be continued...